Page complétée le 26 février 2016
Sonneries et quêtes, messe, pardon, contre-église....
L'Ouest-Eclair signale, dans son édition rennaise du 14 novembre 1905, que le Conseil municipal de Carhaix a accordé au curé de Carhaix l'autorisation de placer un grillage autour de l'église. Sans doute pour éviter, autant que faire se peut, que les murs et le porche du bâtiment ne servent d'urinoirs à ciel ouvert. A noter que le maire, M. Anthoine, est un anticlérical convaincu. Ce grillage a été maintenu jusqu'au début des années 1960.
" La Mairie et l'Eglise
Depuis la loi de Séparation, bien des mairies ont essayé de molester plus ou moins les curés à propos des processions et des sonneries de cloches.
Le Conseil d'Etat semble vouloir préconiser une large tolérance. Il a annulé le 22 novembre 1912 un arrêté du maire du Celle Guénand (Indre-et-Loir) interdisant les processions autres que celles de Rameaux et de la Toussaint.
En revanche, la Cour de Cassation a sanctionné (1) des arrêtés des maires prohibant la sonnerie des Angelus du matin et du soir. Mais le Conseil d'Etat a adopté une doctrine contraire: il a proclamé illégal un arrêté municipal supprimant toute sonnerie avant 7 heures du matin et après 7 heures du soir. En revanche, il a reconnu la légalité de l'arrêté du maire de Montsempron interdisant les sonneries d'agonie après le coucher du soleil.
En ce qui concerne les quêtes à domicile, la Cour de Cassation a reconnu que les maires ne pouvaient les interdire"
(1) "sanctionné": approuvé
Ar Bobl, n° 433, 5 avril 1913
Un incident à Huelgoat en 1906
Le Courrier du Finistère, 10 mars 1906
Et à La Feuillée en 1907:
Le Courrier du Finistère, 6 juillet 1907
La riposte de l'Evêché
Le Courrier du Finistère, 13 juillet 1907
Au Huelgoat, encore, le maire tente un schisme...
Le Courrier du Finistère, 6 juillet 1907
Dernière modification le 03/03/2016