Ar Bobl (1904 - 1914)

Le journal de Taldir Jaffrennou: "le Peuple"

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14/08/2023

3) Obsèques


a ) de prêtres et de religieuses


Carhaix – « Obsèques de M. Quiniou, curé de Carhaix – Une centaine de prêtres étaient venus rendre  leurs derniers devoirs à leur regretté collègue. Sur le passage du cercueil, les habitants, en signe de deuil, avaient partout fermé les volets et persiennes »

Ar Bobl, n° 135, 27 avril 1907

 

     L’Eglise diocésaine, dans le numéro daté du 3 mai 1907 de la Semaine religieuse de Quimper et de Léon, déplore la perte de M. Quiniou, curé de Carhaix, décédé d’un cancer de l’estomac et retrace l’action et les épreuves traversées par cet ecclésiastique : « né le 4 octobre 1846 à Châteauneuf-du-Faou, ordonné le 16 mars 1872, recteur de Bodilis en 1888, curé-doyen de Carhaix le 12 mai 1893 ; il visitait toutes les familles, mais beaucoup firent la sourde oreille ; il fonda en 1898 une école chrétienne, en 1905, un patronage  et la Congrégation des Dames et Enfants de Marie. Puis vint l’expulsion du presbytère ».

En recteur décidé à reconquérir le terrain perdu, ce prêtre essaie de toucher les adultes à travers la charité, les enfants par l’enseignement, les adolescents à travers le patronage, les jeunes mariées par la « Congrégation ». Il donne deux missions (1894 et 1906). Il réussit à racheter le presbytère à bas prix, aucun laïc n’ayant osé enchérir contre le prêtre…

 

   Spézet -      « On a conduit les reliques de deux anciens recteurs, MM. Le Grand et Berthou, au nouveau cimetière inauguré en mars 1911 » .

 Cahier des délibérations de la fabrique, 1913, archives du presbytère de Spézet.

   Carhaix « Mort de Mère Valérie, religieuse du Saint-Esprit (Mme Marguerite Abgrall), supérieure de l’hôpital. Depuis quarante ans elle était à l’hôpital de notre ville. A plusieurs reprises pendant les épidémies, elle fit preuve du dévouement le plus admirable. En  1896, lors du passage de Félix Faure, Président de la République, la Mère Valérie reçut du Chef de l’Etat une médaille d’argent.

    Une foule nombreuse et plusieurs personnalités  locales ont accompagné dimanche à se dernière demeure cette vaillante femme dont la vie entière a été consacrée à faire le bien »

Ar Bobl, n° 411, 3 novembre 1912

  Les « sœurs » sont enseignantes (les Ursulines) ou soignantes (infirmières) ou se consacrent à des tâches annexes (économat, linge). Elles ne sont pas rémunérées individuellement.

 

Brasparts - Décès d'une Soeur dévouée

 

Brasparts - Un deuil 

Le lundi 21 avril mourait à Brasparts Soeur Eusèbe-Marie de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit. La foule qui se pressait pour l'enterrement est la meilleure preuve de l'estime dans laquelle la population toute entière tenait la vénérée Religieuse.

  Plus de trente ans, Soeur Eusèbe a dirigé l'école communale de Brasparts. La persécution qui, en 1902, dispersa ses compagnes  ne la toucha pas et elle put continuer à faire "la classes des pauvres". Lorsqu'à sont tour, elle dut quitter l'enseignement, elle se tourna vers les soins aux malades. Il n'est pas de maison à Brasparts où elle ne soit venue, de nuit comme de jour, malgré les distances et les difficultés des chemins, apporter à l'un ou l'autre des membres de la famille les soins que sa longue expérience rendait infiniment précieux dans un pays dépourvu de médecin.

    Elle a succombé le mardi de Pâques à une congestion cérébrale. Le Maître de la vie et de la mort jugea que la servante des pauvres et des malades avait gagné sa récompense et l'appela au repos éternel"

Semaine religieuse de Quimper et de Léon, 30 avril 1909

 

Le sonneur des Trépassés

 

"Voulez-vous, par exemple, retrouver le sonneur des Trépassés, le sonneur du Moyen-âge ? Le Faouët a encore le sien.

   Aussitôt qu'un décès a été déclaré, le sonneur parcourt la ville, s'arrête à chaque carrefour et sonne une clochette dans le genre de celles que l'on entend dans les processions, dans les assemblées; puis, il invite les habitants à prier pour le repos de l'âme du défunt; il donne ses noms et qualités et donne le jour et l'heure de l'enterrement".

    La Charrue, 30 décembre 1905

(Journal républicain édité à Pontivy)

 

Le glas....

 

"Que faut-il faire quand on entend sonner le glas ?

- Il faut faire trois choses:

1°) Prier pour l'âme du défunt qui vient de paraître devant Dieu et qui a grand besoin d'être assistée.

2°) Songer que ce glas pourrait être le nôtre, si Dieu l'avait voulu et le remercier de nous avoir épargnés

3°) Promettre que nous userons bien du temps q'il nous laisse à vivre"

Semaine religieuse de Quimper et du Léon, novembre 1915


 

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Dernière modification le 20/03/2019

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